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LES MEILLEURS DU JOUR

Publié le par Pingouin

mardi 4 décembre 2007


sarkofrance
Seul Sarkozy a félicité Poutine de sa victoire contestée

Promesse non tenue jusqu'au bout : la diplomatie a sa morale que la morale ne connaît pas. Nicolas Sarkozy a félicité Vladimir Poutine, le Président Russe, pour la victoire écrasante - et contestée - de son parti Russie Unie aux élections législatives. Même Georges Bush a refusé de le féliciter de ce résultat.
Le Président américain a trouvé un artifice diplomatique pour éviter cette infamie : Poutine n'était pas candidat, pourquoi le féliciter ? La porte-parole de la Maison Blanche, Dana Perino, a déclaré que les Etats-Unis avaient de nouveau demandé lundi à Moscou d'enquêter sur les accusations de fraude, soulignant que M. Bush avait exprimé son "inquiétude" avant les élections, quant à leur régularité.

Selon Mme Perino, le président George W. Bush n'a toujours pas l'intention d'appeler son homologue, Vladimir Poutine, pour le féliciter, suite à la victoire de Russie unie, parce que le président russe n'était pas candidat aux élections législatives. Mais dans les faits, M. Poutine était bel et bien tête de liste du parti Russie unie, grand vainqueur du scrutin (source).
Nicolas Sarkozy n'a pas eu cette prévenance. Il s'est entretenu par téléphone avec Vladimir Poutine, et l'a "chaleureusement félicité", aux dires du Kremlin. l'Elysée a confirmé lundi 3 décembre la teneur de cet entretien.

La France agit ainsi à complet contre-courant de nos voisins européens : l'Autriche craint une "glaciation démocratique"; l'Italie a demandé des clarifications; la Pologne est inquiète de "possibles irrégularités".

Question d'éthique ou de compétence ?


Quand Sarkozy oublie les petites retraites

Olivier Bonnet rapportait récemment une autre inégalité ignorée et promesse non tenue: le dossier de l'Allocation Equivalent Retraite.

"953 euros par mois étaient jusqu'à présent accordés à des chômeurs non indemnisés disposant de 160 trimestres de vie professionnelle mais n'ayant pas atteint l'âge de 60 ans, pour leur fournir un revenu de substitution en attendant qu'ils puissent pervevoir leur retraite.

Après avoir dans un premier temps purement et simplement supprimé cette AER, le gouvernement fait mine de faire machine arrière, le ministère du Travail annonçant : "Il devrait y avoir un amendement du gouvernement pour annuler la suppression de l'AER et maintenir le dispositif pour les bénéficiaires à venir".

Ouf, se dit-on.

Pas si vite : "Quand nous aurons le cadre global de la réforme des retraites [courant 2008], nous pourrons réexaminer la possibilité de supprimer l'AER ou de faire évoluer le dispositif", corrige-t-on du côté du ministère de l'Economie.
Merci Olivier


sarkofrance



Chavez Vs Sarkozy : qui est le dictateur ?

sarko_pr_sident_officielhugo_chavezAinsi donc le Président vénézuélien Hugo Chavez, que les médias français nous présentent le plus souvent comme un dictateur, a perdu - de justesse, le "non" ayant totalisé un peu moins de 51% - le référendum qu'il avait organisé en vue de modifier la constitution de son pays. Il ne pourra donc solliciter un nouveau mandat. Il est troublant que ce "dictateur" ait ainsi engagé une consultation populaire au lieu de faire voter sa réforme par le Congrès, au sein duquel il dispose d'une majorité confortable. Au moment de procéder à une modification constitutionnelle, le Président français envisage-t-il d'organiser pareil référendum ? Que nenni ! Pire : le Traité constitutionnel européen a été largement rejeté par le peuple français. Or que se prépare à faire Sarkozy ? La ratification par le Congrès d'une copie conforme dudit TCE, s'asseyant ainsi sur le résultat du référendum de 2005. Chavez, quant à lui, a annoncé qu'il respecterait le résultat du vote des Vénézuéliens. Si bien qu'une question, en apparence saugrenue, se pose : de Chavez ou de Sarkozy, qui est le dictateur ?

PS : lire aussi sur le même sujet le billet de Vive le Feu!
PS bis : si vous souhaitez vous opposer à la ratification parlementaire du Traité de Lisbonne, vous pouvez vous associer à une plainte collective contre la France devant la Cour européenne des droits de l'Homme. Tous les détails sur le site 29mai.eu, Non au déni de démocratie.



PLUME DE PRESSE


Document : le film amateur de Villiers-le-Bel contredit effectivement la police
PIECE A CONVICTION  +1 VIDEO


Voici enfin la  la vidéo amateur qui remet en cause la version des policiers dont on parle depuis une semaine. Visionnée par quelques journalistes avant le week-end, elle l'a aussi été par le public de 7 à 8 sur TF1 dimanche 03/12. Qu'y apprend-on ? Que c'est un accident, que la voiture de police n'a pas été âbimée par des émeutiers mais par le choc de l'accident, contrairement aux conclusions (hâtives) de la police des polices qui maintient néanmoins sa version des faits. Faudra-t-il en appeler à la police de la police des polices ?  PIERRE BOHM / DSs

VIDEO 1  (2'40) : "C'est des preuves", "la voiture c'est une preuve", voilà ce qu'on entend autour de la caméra arrivée juste après le drame. Autour de la voiture, et alors que les pompiers s'affairent sur les corps des deux adolescents, l'ambiance est tendue, mais pas explosive. L'auteur filme sans difficultés. Il aura fallu une semaine pour qu'il sorte. Merci qui ? merci... TF1 qui l'a acheté. Les enchères sont montées jusqu'à 50 000 euros selon nouvelobs.com.  Philippe Pécoul, rédacteur en chef de l'émission Sept à Huit (interrogé par DSS) dément "formellement" avoir payé pour obtenir cette vidéo. Toujours selon Philippe Pécoul, la rédaction, a négocié avec la radio détentrice des images Génération 88.2, l'auteur de ces images, Mathieu, et les familles des victimes. La condition sine qua non à la diffusion du fameux film amateur était de ne pas montrer le corps des victimes qui apparaissaient dans le film original.


> Le calme est revenue à Villiers-le-Bel, en attendant la suite de l'enquête. "Lundi, les jeunes ont senti qu'ils avaient mis les forces de l'ordre à genou. Le lendemain, on a mis 1.000 CRS et le rapport de force s'est inversé", confie une haut responsable de la sécurité publique du Val-d'Oise. (afp.google.fr)

> Juste a côté de Villiers-le-Bel, Sarcelles où des affrontements ont aussi eu lieu et Il y a donc des législatives dans la circonscriptions de DSK opposant Sylvie  Noachovitch  et François Pupponi, ex-adjoint de DSK, socialiste, et maire de Sarcelles.(liberation.fr)


Si vous avez manqué le début (archives DSS) :
> Villiers-le-Bel : moins de fumée, plus d'intox (29/11/2007)
> Villiers-le-Bel : une nouvelle thèse contredit la police (28/11/2007)
> La guerre du feu aura t-elle lieu ? (27/11/2007)
> Villiers-le-Bel : des images qui vont vite et qui en disent long (26/11/2007)



http://desourcesure.com/une/


Tué par un Taser : la vidéo qui accuse
DOCUMENT
ET TASER ! + 1 VIDEO


Le Taser Le Taser continue de faire parler de lui. Après l'étudiant tasé après avoir posé une question qui a déplu à John Kerry (DSS du 18/09/07), voilà qu'une nouvelle vidéo amateur provoque la polémique quant à l'utilisation de cette arme, censée maîtriser sans tuer. Le 14/10/07, à l'aéroport de Vancouver, des policiers canadiens utilisent leur Taser contre Robert Dziekanski, un immigré polonais qui tentait de se barricader dans une zone de sécurité du terminal. Après avoir reçu deux décharges de 50.000 volts, l'homme décède 14 minutes plus tard. Le drame avait provoqué un incident diplomatique entre la Pologne et le Canada. Les autorités ont affirmé que 3 agents avaient tenté de maîtriser Robert Dziekanski (énervé parce qu'il attendait sa mère depuis plusieurs heures) au sol dans un endroit sûr de l'aéroport et qu'ils ont dû utiliser le Taser parce qu'il refusait d'obéir. Problème : un vidéaste amateur avait filmé la scène. La version officielle est contredite par ce document qui passe en boucle sur les chaînes américaines et canadiennes un mois après le drame. On y voit Robert Dzienkanski s'agiter et jeter une chaise contre une vitre. Les passants tentent de le calmer sans succès. Puis, lors de l'arrivée des policiers (qui étaient quatre), l'immigré polonais semble moins virulent et ne parait pas présenter de danger (il est appuyé sur un comptoir). Un coup de Taser est tiré. L'homme hurle puis tombe en se tordant de douleur. Les agents se regroupent alors sur lui. Il décèdera 14 minutes plus tard. Après la diffusion de cette vidéo, le Canada a ordonné une enquête sur l'utilisation des Taser. Un bel exemple de journalisme-citoyen. LAURENT MACABIES (DSS)



















VIDEO (48'') Les policiers semblent avoir la gâchette facile dans cette vidéo. L'homme, seul, ne paraît pas menaçant avant le coup de Taser, lorsqu'il est encerclé par les policiers. Le pistolet qui délivre des décharges électriques et censé être utilisé seulement en cas de grave danger. En un mois, trois personnes sont mortes suite à l'utilisation du Taser au Canada. Reportage de CBS (en anglais).


> Détails : afp.google.com et canadianpress.google.com du 16/11/07.

> Lematin.ch du 15/11/07 en dit plus
sur les circonstances du drame.
Robert
Dziekanski (40 ans) arrivait de Francfort et ne parlait que le polonais. C'était la 1ère fois de sa vie qu'il prenait l'avion et venait s'installer au Canada où vivait sa mère. Avant sa crise de colère, il a attendu celle-ci pendant 10 heures (!) dans la zone de livraison des bagages. Sa mère n'avait, en effet, pas été autorisée à pénétrer dans la zone sécurisée et a fini par quitter l'aéroport sans savoir si son fils était bien arrivé.


> La police canadienne a annoncé que les agents impliqués dans cet incident ne seront entendus que l'année prochaine (romandie.com du 16/11/07). Cette déclaration suscite la colère des organisation de défense des droits civiques, qui estiment qu'une instruction criminelle doit être ordonnée. La population canadienne est également très choquée par ce drame.

Christoph Blocher> Christoph Blocher n'en manque pas une. Le dirigeant de l'UDC (sorte de FN suisse) a testé le Taser sur lui-même... (lematin.ch du 13/11/07). Selon le président des forces de police cantonale,
il aurait demandé à des policiers de lui envoyer une décharge de 50.000 volts, l'an dernier, "dans le plus grand secret". Cette révélation tombe, en tout cas à pic, alors que la Suisse est en plein débat pour l'utilisation de ces armes lors de renvois de demandeurs d'asile récalcitrants. Une autre décharge monsieur Blocher ? Pour en savoir plus sur Christoph Blocher, courez voir notre dossier DSS.

> Les polémiques dans de nombreux endroits du monde sur le Taser ne font pas baisser les ventes. Le fabricant du pistoler Taser International vient d'annoncer que ses profits ont "plus que doublés" lors du troisième trimestre 2007 (La Presse Canadienne du 24/10/07). Il a réalisé un bénéfice net de 6,2 millions de dollars au cours de ces trois derniers mois (contre 2,4 l'an dernier).

> Pour tout savoir sur le Taser
consultez le dossier DSS et sa suite.


DE SOURCE SURE



Sans-papiers: gardées à vue pour excès de générosité

Leïla et Yasmina, deux salariées de France Terre d'Asile étaient accusées d'aide au séjour de clandestins.



Manifestation de soutien aux sans-papiers, à Paris, le 31 mars 2007 (Thierry Ardouin/TF)

Leïla a 30 ans, Yasmina en a 34. Toutes deux travaillent depuis moins d'un an pour France Terre d'Asile. Le 19 novembre, leur activité leur a valu une nuit en garde à vue, à Calais: depuis plusieurs mois, le parquet de Boulogne-sur-Mer les suspectait d'aide au séjour de clandestins.

Plusieurs soirs par semaine, les deux jeunes femmes assurent les maraudes nocturnes de France Terre d'Asile, aux abords de la place du Colonel Fabien, dans le XIXe arrondissement de Paris. D'origine iranienne, Leïla parle persan. D'une famille serbe issue du Kossovo, Yasmina est russophone. Sur le terrain, à quelques pâtés de maison des gares du Nord et de l'Est, elles prennent en charge, aisance linguistique aidant, les jeunes migrants, dont beaucoup sont issus d'Afghanistan, d'Iran ou d'Irak. Souvent, ils gagnent ensuite les abords de Sangatte, dans l'espoir de passer outre-Manche.

"Cartes" et numéros persos

Dans ce que l'association voit comme "une cour des miracles", Leïla et Yasmina sont chargées de repérer les mineurs et de leur proposer des solutions d'hébergement. Pour cela, elles leur distribuent des "cartes". En fait,un papier "purement symbolique" qui permet aux jeunes de se prévaloir du suivi de l'ONG, par exemple auprès de leur hôtel. En réalité, les jeunes migrants conservent souvent ce papier et peuvent le montrer aux autorités jusqu'à Calais, "comme une preuve d'existence", dit France Terre d'Asile.

Outre ces cartes, les deux jeunes salariées donnent également fréquemment leur numéro de portable personnel aux jeunes. Ce que leur reprochait le parquet, qui les accuse en outre d'avoir "sciemment" distribué ces cartes à des clandestins majeurs. En garde à vue, Leïla a appris qu'elle était soupçonnée d'appartenir à un réseau de passeurs.


Yasmina, elle, est encore "très choquée". Elle hésite à se raconter, refuse la caméra et même l'enregistreur audio. Contrairement à Leïla, qui n'était pas chez elle cette nuit-là, elle a été réveillée le 19 novembre au petit matin par un coup de sonnette, dans l'appartement où elle vit avec sa famille, dans le XIIe arrondissement.

"Derrière la porte, six policiers en civil, dont une femme. Ils entrent, perquisitionnent notre appartement, fouillent ma chambre de fond en comble en emportant l'unité centrale de mon ordinateur. Ils m'annoncent qu'on ira directement à Calais et que je ne serai pas menottée devant mes parents mais dans la voiture. Ensuite, c'est la garde à vue, à Calais. On oublie que la garde à vue, c'est aussi les empreintes, les photos. Puis la cellule, entrecoupée d'interrogatoires, dont je ne suis sortie que le lendemain matin".

Yasmina est aujourd'hui toujours en arrêt de travail. "Dans ces cas-là, la police vous dépossède." Aujourd'hui, elle dit s'"interroger beaucoup":

"Je réalise que le territoire professionnel affecte beaucoup ma vie personnelle. C'est d'autant plus difficile que, pour moi, dans ma famille, la justice représentait quelque chose de très fort. Cette fois, cette expérience vient empiéter sur mes convictions. Je me demande dans quel monde on vit, et s'il faut vraiment payer ce prix-là alors que la pression dans ce travail est déjà énorme. On touche à une population dont tout le monde se fout. A présent, je voudrais préserver ma dignité."

De son côté, Leïla, qui a d'abord fait des études d'audiovisuel et rejoint seulement l'an dernier le travail social à titre salarié, s'affiche résolument "militante" :

"J'étais peut-être moins déférente que Yasmina à l'égard des forces de l'ordre, c'est aussi pour cela que je suis moins choquée. Mon père, qui a toujours fait de la politique en Iran, a déjà connu la prison. Et je me dis que c'est aussi quand il se passe des choses qu'on peut les défendre. Si ça permet au moins de poser la question, de parler de ces jeunes, alors..."

"Immunité humanitaire"

Convoquée par la police, elle a d'abord été interrogée dans un commissariat parisien avant d'être transférée à Calais. Elle y passe également la nuit en cellule, mais sans croiser Yasmina. Entre-temps, elle a pu prévenir France Terre d'Asile. Qui n'avait toujours pas été prévenue par le Parquet. Car le procureur, Gérald Lesigne, continue d'affirmer que ce n'est pas au nom de leur activité professionnelle mais bien "à titre privé" qu'elles ont été placées sur écoute.

Deux semaines après la garde à vue, le parquet n'a pas donné suite. Aujourd'hui, Gérald Lesigne reproche seulement à Leïla et Yasmina ce qu'il appelle "une générosité mal placée":



Pour Pierre Henry, directeur général de France Terre d'Asile, c'est bien le travail social qu'on pénalise ici. Il dénonce une criminalisation des acteurs humanitaires dans cette opération d'"énorme intimidation". Et invoque une inviolable "immunité humanitaire":


Pour Pierre Henry, si Leïla et Yasmina sont coupables de "complicité d?aide au séjour irrégulier en bande organisée", c'est tout l'appareil des services sociaux qu'il faut incriminer.

Quelques jours avant que ses deux salariées ne soient arrêtées et placées en garde à vue à 300 km de leur lieu de travail, il raconte avoir fait visiter la place du Colonel Fabien, un soir de maraude, au préfet de police. Une anecdote qui dit, selon France Terre d'Asile, toute l'absurdité de la procédure dont ses deux salariées ont fait les frais.


rue 89


                                                  REGIMES SPECIAUX ...
Et maintenant, parlons un peu de la retraite des militaires!

Dans le concert cacophonique sur les régimes "spéciaux", je m?étonne du silence? assourdissant sur les faveurs dont bénéficient les cadres de l?armée en matière de retraites: à côté d?eux, nos cheminots "privilégiés" sont des enfants de ch?ur!

Si j?en crois les chiffres publiés par la presse , notamment par "Le Canard enchaîné" (à confirmer auprès de la "grande muette"), nos cadres militaires bénéficient d?un régime? très spécial.

Alors que 1100000 retraités de la fonction publique se partagent 5 milliards d?euros, ce sont 8,2 milliards qui sont budgétés pour 513000 pensionnés militaires

Un sous-off? peut partir en retraite après quinze années de service, en cumulant avec un autre job (un certain nombre d?emplois civils leur sont réservés, sans concours ni examen)...

Pour les officiers, vingt-cinq années de cotisation suffisent, avec possibilité de cumul plus compliquée. Un général part avec 4000 euros en moyenne, à 57 ans ou plus (plus une enveloppe du ministère de 3 millions par an, au titre de la "reconversion"?)

La Cour des Comptes remarquait, en 2004, que "la retraite moyenne des militaires représente 72% du salaire net des Français en activité dans les secteurs privés et semi-public". Encore plus fort: "Un militaire qui part au bout de vingt-six ans de service a la même retraite qu?un civil après trente-trois ans."

D?où ma question: le gouvernement va-t-il aller jusqu?au bout de sa volonté affichée de supprimer TOUS les régimes spéciaux (sans oublier, en passant, celui des parlementaires)



EFG


04/12/2007

Sarkozy : la versatilité insupportable

Hier, lors de la toute première journée de son voyage officiel en Algérie, a qualifié la colonisation de "profondément injuste [et] contraire aux trois mots fondateurs de notre République : liberté, égalité, fraternité".

Il y a dix jours, le même Nicolas Sarkozy allait faire sa tournée commerciale en Chine et n'hésitait pas à dire publiquement : "Il n'y a qu'une seule Chine, Taiwan en fait partie" avant de préciser sans équivoque que le Tibet aussi faisait partie de la Chine. Les birmans, eux, n'ont eu droit qu'au silence même pas confus du chef de l'état.

Et les français regardent sans broncher, admiratifs et silencieux. Ils applaudissent les manipulations de leur Président-monarque qui met en scène ses voyages pour donner l'illusion que c'est grâce à lui que des contrats négociés depuis des années sont signés, un peu comme il l'a fait pour le traité simplifié ou encore les infirmières bulgares. Il s'approprie le travail des autres pour jouer le finisseur en majesté. Sarko en Zorro ne cherche qu'une chose : plaire à celui qu'il vient visiter. Il est prêt à s'essuyer les pieds sur le tapis des droits de l'homme et à se contredire en une semaine sur des valeurs aussi fondamentales que celles-ci.

A moins d'être véritablement inconsistant, on ne peut pas condamner la colonisation et soutenir le régime de Pékin. J'espère que certains d'entre vous en sont conscients. Sinon c'est à désespérer

.http://www.ginisty.com/weblog/


L'hôpital qui se fout de la Charité

Fadela Amara et Nadine Morano qui se crêpent le chignon, cela peut donner des résultats fabuleux. La banlieue, elles connaissent, elles en viennent et en ont gardé pas mal de chose, dont la vulgarité de langage. Cela donne quelque grand moment de "parler-vrai", sans langue de bois. A quand le passage à "vieille pute" et "sale arabe" ?


http://www.authueil.org/


L'EGALITE VUE PAR SARKOZY

Après que les fonctionnaires de la fonction publique territoirale aient défilé le 20 Novembre pour demander plus de pouvoir d'achat, tout ce qu'a reussi à leur répondre le Président c'est travailler plus pour gagner plus.
Si nous devions mettre en aplication cette théorie cela donnerait effectivement des mairies, conseils généraux et préfectures ouverts les samedis et dimanches. Mais à quel prix pour l'Etat et les citoyens.


Imaginons un seul instant que les 2 millions d'employés de la fonction publique territoriale disent chiche, banco on bosse le dimanche et on se fait payer nos comptes epargne temps.

Je connais plus d'une mairie qui financièrement serait mal, très mal si elle appliquait une telle demande parce que l'Etat ne leur a pas apporter les dotations suffisantes depuis 4 ans.

Mais ne pleuront pas sur le sort des fonctionnaires qui comme tout le monde le sait snt des nantis.

Au moins si les collectivités locales ouvrent les soirs et week end vous saurez pourquoi vos impots locaux augmenteront.

Par contre la question que nous pouvons décemment nous poser, c'est pourquoi les prix augmentent dans les grandes surfaces et plus particulièrement dans les groupes Casino et Conforama alors que les salaires de leurs employés sont bloqués et que les magasins sont ouverts les dimanches (pour les magasins Conforama) dans les zones d'activité.

Cela signifierait il que les achats qui sont réalisés le dimanche ne sont pas des achats en plus
C'est ce que dit la fédération des petits commerçants.

Ou pire que les grandes surfaces en général ne pensent qu'à réaliser des marges pour faire plaisir à leurs investisseurs (fonds de placement) et donc pratiquent des prix élevés et pour les clients et pour leurs salariés, et payent leurs salariés au minimum.


A coté de ça vous avez les premières reussites de la politique fiscale et sociale de M Sarkozy.
Le bouclier fiscla encourage M Dassault à délocaliser la production de Dassault aviation !

La politique sociale de M Sarkozy pour lutter contre le trou dela sécurité sociale est simple.
Les médecins spécialistes voient leurs tarifs de consultation augmenter de 30 % sans pour autant se voir obliger de recevoir effectivement les bénéficiaires de la CMU ou quelque contrepartie qu'il s'agisse !
En effet , en cas de refus de leurs parts, il risque juste d'être jugés par leurs pairs , et d'avoir un blame, au pire un avertissement...jamais d'amende financiére car le blame est quelque chose qui touche beaucoup plus l'honneur des médecins !

Mais nous le savons tous Super Nicolas va renegocier tous ça (avec l'Europe )!!!
et au final que cela ne rapporte pas tant que ça au groupe d'ouvrir son magasin le dimanche...puisque la main d'oeuvre est payée plus cher pour des achats qui ne sont que reportés


DESIR REPUBLICAIN


"Un séisme politique a ébranlé le Venezuela après le camouflet reçu par le président Hugo Chavez", "Les électeurs ont infligé un premier revers électoral historique au chef de l'Etat ", "Un échec de bon augure pour la liberté au Venezuela ","C'est le début de la chute de Chavez", "Une belle leçon infligée à l'homme fort du Venezuela ", " Un signe de maturité contre la dictature Chavez !". Les médias occidentaux ont fêté dans la liesse le rejet de la réforme institutionnelle voulue par le président Hugo Chavez à ses compatriotes. A la lecture des titres qui font la Une des journaux, on comprend pourquoi le bouillonnant président vénézuélien ne sera jamais l'ami des "civilisateurs" occidentaux.
 
La réforme, défendue par M. Chavez, lui conférant le droit de se présenter indéfiniment à la présidentielle et de censurer la presse en situation de crise, tout en instituant une économie collectiviste, n'a pas été validée par une courte majorité de vénézueliens. Il n'en fallait pas plus pour que les propagandistes basculent dans l'hystérie générale. Hormis Dieudonné et
Ahmadinejad, voire Le Pen à la fin des années 90, aucune autre personnalité n'avait eu droit à un tel déluge de feu médiatique en France. On aura tout entendu sur le révolutionnaire à la chemise rouge, au point de voir un chroniqueur mondain sur Canal +, se faire spécialiste en géopolitique et parler d'un antisémistisme avéré de Hugo Chavez. Passons aussi sur l'offensive menée par les Amis du Darfour, eux également, motivés par la lutte contre les "dérives antisémites" et les amitiés du président vénézuélien. Décidément, les antiracistes s'égarent de plus en plus. Que dire des cris d'orfraie de la bande à Robert Menard, les défenseurs de la liberté de la presse à géomérie variable ?
On aura tout dit de Hugo Chavez, sauf  que le révolutionnaire à la chemise rouge  à  soumis sa réforme au peuple. Le Référendum que vient de vivre le Venezuela a démontré qu'il n'y avait aucun coup de force, comme l'on rabâché tous les médias aux ordres. Le peuple vénézuélien a exercé sa souveraineté décidant de dire NON par un vote très serré (49% Oui- 51% Non), à la réforme constitutionnelle.

L'homme, pourtant présenté comme un affreux dictateur, accepte, en bon démocrate, cette décision du peuple sur les changements constitutionnels proposés et s'engage à poursuivre, dans le cadre de l'actuelle constitution, la marche déjà entreprise sur la voie du socialisme bolivarien, dit du XXIe siècle. "Pour l'instant, nous n'avons pas gagné", a t-il souligné , en allusion à une formule qu'il avait utilisée après l'échec de son premier coup d'Etat le 4 février 1992, qui est restée célèbre au Venezuela. Il devra revoir sa copie, afin de la rendre plus lisible pour ses compatriotes qui ont un peu trop écouté la VOIX DE L'AMERIQUE.
Ce qu'il faut retenir de cette brillante leçon de démocratie donnée par le bouillonnant héritier de Fidel Castro, c'est qu'il apporte la preuve qu'il est un homme d'honneur, un leader soucieux du bien être des plus démunis, c'est à dire tout le contraire des Bush, Berlusconi et autres donneurs de leçons.
D'autre part, l'on peut dire après la réferendum vénézuélien que Hugo Chavez, contrairement à ce que disent les propagandistes, renforce sa popularité et tord le cou aux idées reçues sur la démocratie qui serait uniquement l'apanage de l'occident.
Enfin, le président vénézuélien, en plus de porter le projet ambitieux d'un socialisme bolivarien s'articulant autiur de la santé, l'alimentation, le logement, l'éducation, la participation effective à la gestion des affaires publiques et au développement culturel, fait un pied de nez aux démocraties occidentales, notamment en renvoyant la France à ses chères études. Comment peut-on accepter que les "élites" politiques, associatives et médiatiques dénoncent un homme qui a le courage de consulter son peuple, alors qu'au même moment Nicolas Sarkozy se prépare à passer en force avec un mini-traité européen ? De qui se moque t-on ? Dans ce contexte, il faut aussi rappeler que la constitution française ne limite pas les mandats présidentiels; ce qui signifie que le locataire de l'Elysée pourra se présenter tant qu'il le souhaite. Il y a t-il des gens qui dénoncent cette incongruité institutionnelle ? Si l'on ajoute la concentration des pouvoirs et les dérives monarchiques du chef de file de l'UMP, l'on devrait plutôt ériger une statue en l'honneur du démocrate Hugo Chavez. La France qui se moque du révolutionnaire bolivarien, c'est la charité qui se moque de l'hôpital. Le président vénézuelien, dépeint comme un tyran, organise un référendum (pas Sarkozy pour l'Europe, mais qui en a parlé?), perd (pas Sarkozy), admet sa défaite et respecte la décision de son peuple (pas Sarkozy), et à part çà, c'est la France qui se permet de donner des leçons aux autres. Cherchez l'erreur !

A2N

Chavez, intermittent du spectacle


http://www.alert2neg.


Bruno Julliard, futur maire-adjoint de Paris
Bruno Julliard démissionne de l'UNEF. Savez-vous pourquoi ? Parce que Bertrand Delanoë lui a proposé le poste de maire-adjoint de Paris pour 2008.

Pourtant, le nul de l'UNEF, pro-Pécresse et complaisant avec le sarkozysme de façon totalement inédite pour un syndicaliste étudiant, n'aime pas beaucoup le PS : dans le Grand Journal de Denisot, on lui pose la question "Il est où, le Parti Socialiste ?". Julliard se retourne et cherche sous son siège... Sympa !

Julliard était également mandaté, par Pécresse, pour "faire passer" en douceur la loi LRU auprès des syndicats plus radicaux ; en se raccrochant à la mobilisation pour réclamer seulement des "compensations".

Il a également dû s'engager "contre" la loi LRU qu'il avait contresigné pour assurer la réelection des membres de l'UNEF qui a lieu dans quelques semaines...

Quel panache. Bruno Julliard est un homme aux nobles engagements, qui ne transige pas avec ses convictions personnelles, et ça fait zizir.
http://sabotage-blog.blogspot.com/



Hubert Védrine tombe dans une embuscade du collectif “Génocide made in France” L’affaire a été totalement passée sous silence par l’essentiel des médias. Les faits se sont déroulés mercredi 28 novembre à Paris. Il est 8 h 30. Hubert Védrine ancien ministre des Affaires étrangères du gouvernement Jospin et surtout ancien secrétaire général de l’Elysée sous François Mitterrand arrive à pied à l’entrée du Cercle militaire, place Saint-Augustin, pour donner une conférence. Un homme l’aborde et entame la conversation sous un faux prétexte. Juste le temps de faire diversion et qu’une jeune femme l’asperge d’un liquide rouge supposé représenter du sang. Au même moment dans un timing parfait des complices du collectif “Génocide made in France” tendent une banderole. Une caméra en embuscade immortalise la scène.


VEDRINE
envoyé par DESOBEIR


AGORA VOX



A la barre, Jean Sarkozy
Jean Sarkozy, l'un des fils du chef de l'Etat
Crédit Photo : www.abacapress.com 
Jean Sarkozy, l'un des fils du chef de l'Etat

L'un des fils du président est cité à comparaître mardi, à Paris, à la suite d'un accrochage avec un automobiliste en octobre 2005.

- le 04/12/2007 - 08h31






Le député PS René Dosière s'interroge sur le coût du voyage présidentiel en Chine [ 03/12/07  - 17H25 - AFP  ]
Le député PS René Dosière, qui épluche chaque année le budget de l'Elysée, a interrogé lundi le gouvernement sur le coût de la visite d'Etat de Nicolas Sarkozy en Chine (25 au 27 novembre) notamment la prise en charge des frais de la "nombreuse délégation" présidentielle.

Dans une question écrite au Premier ministre, rendue publique lundi, le député PS de l'Aisne réclame des "précisions" sur le nombre de personnes ayant participé à ce voyage.
Il souhaite obtenir des chiffres concernant "le personnel administratif, technique et de service", de même que "les ministres et leurs proches collaborateurs, les chefs d'entreprises, les journalistes accrédités et les invités du président".
"Pour chacune de ces catégories de personnes", le député PS demande à Matignon de préciser "qui prend en charge l'hébergement sur place (gouvernement chin

Publié dans Revue de presse

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